La Société Anonyme des Voies Ferrées des Landes
Obligation des Voies Ferrées des Landes datant du 20 mars 1918
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Les nécessités de l'exploitation de la forêt landaise
Lorsque les premières plantations de pins maritimes viennent en âge d'être exploitées vers les années 1880, le transport des produits forestiers en augmentation régulière rend indispensable la construction de nouvelles voies ferrées. Bénéficiant de l'appui de la Compagnie du Midi, plusieurs compagnies secondaires mettent en service plus de 400 km de voies ferrées d'intérêt local entre 1889 et 1914. La forêt landaise va alors être desservie par un ensemble cohérent de voies ferrées secondaires se ramifiant sur la grande artère Bordeaux - Bayonne. Le département des Landes va ainsi devenir à la veille de la Première Guerre Mondiale, le département possédant le plus fort kilométrage de voie ferrée par habitant.
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Le réseau VFL en 1914 et ses 350 km de lignes exploitées
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La disposition curieuse des lignes ne manquera pas de frapper : toutes s'ordonnent par rapport à la grande artère Bordeaux-Bayonne et constituent plusieurs tronçons isolés les uns des autres. En effet, en l'absence de tout centre d'attraction (ville industrielle ou marché important), cet axe est le cordon ombilical qui apporte la vie à toute la région.
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Scènes typiques du réseau landais au tracé bien souvent plat et rectiligne
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En 1878, les premières concessions sont accordées à ce qui deviendra rapidement la société des Chemins de Fer d'intérêt local des Landes. Ces lignes seront progressivement mises en circulation à partir de 1889.
Les prolongations seront confiées à la société des chemins de fer du Born et du Marensin, qui prendra aussi en charge la ligne girondine de Margaux à Sainte-Hélène (via Castelnau de Médoc), dont la concession avait initialement été confiée à la Compagnie du Médoc.
Enfin, un dernier intervenant, la société des chemins de fer de Soustons à Léon viendra compléter ce réseau qui sera regroupé le 5 juillet 1916 sous la dénomination de Voies Ferrées des Landes.
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Près de la côte, la voie doit se frayer un chemin à travers le cordon dunaire
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Un passage à niveau dans la forêt
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Le réseau atteindra son apogée entre 1915, date de l'ouverture de la section girondine Castelnau de Médoc-Sainte Hélène, et le 1er septembre 1933 où le parcours depuis Margaux jusqu'à Sainte-Hélène sera définitivement fermé au trafic.
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La description du réseau des VFL en 1921
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Désormais, seules les sections de Laluque-Tartas et de la desserte de la zone industrielle d'Ychoux restent actives, mais les Voies Ferrées des Landes sont dissoutes et leur activité regroupée sous l'enseigne nationale des Voies Ferrées Locales et Industrielles (VFLI).
Enfin, l'Ecomusée de Marquèze utilise 3,6 km depuis la gare de Sabres en exploitation touristique.
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Ce qu'il reste de l'ancien réseau des VFL en 2019
En rouge les voies encore utilisées par VFLI (Laluque-Tartas) ou l'Ecomusée de Marquèze (depuis Sabres)
En orange, les sections où les rails sont toujours présents, envahis par la végétation...
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Mimizan-Plage en juillet 1961
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