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Wagons marchandises |
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Fort trafic de marchandises à Tartas |
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Les VFL n’ont jamais possédé de wagons marchandises. Les besoins étaient couvert par la location auprès des grands réseaux Midi, PO-Midi puis SNCF. Quelques wagons appartenant aux entreprises embranchées sur les différentes lignes circulaient aussi. |
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Un wagon plat en gare de Sabres derrière la 030T manoeuvrant un marchandises-voyageurs |
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A Pontenx-les-Forges, un plat à bogies de type américain stationne à gauche, tandis qu'un plat à essieux du Midi sert de support aux candidats à la photo |
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A l’origine, on trouvait surtout des wagons à essieux des 3 types les plus courants alors : plats, tombereaux et couverts. Après la première guerre mondiale, quelques wagons à bogies, d’origine américaine, empruntaient les lignes landaises.
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Activité marchandises à Castets avec des wagons plats et un tombereau de type Midi |
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Le transport du bois de la forêt formait l’essentiel du trafic. |
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Les Landes fournissaient les mines du nord de la France et surtout de l’Angleterre en poteaux de consolidation pour les galeries. En effet, le bois de pin avait la particularité de craquer suffisamment longtemps avant de casser, ce qui permettait aux équipes de mineurs de se retirer des galeries fragilisées avant que n’arrive un drame. |
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La gare de Labouheyre est une importante plateforme d'expédition pour les poteaux de mine et les traverses de chemin de fer. La cour de la gare en est remplie, sur la droite de la photo |
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Les autres utilisations du bois des Landes étaient les poteaux télégraphiques qui longeaient les lignes de chemin de fer des réseaux français et bien sûr les traverses de voie. Même si d’autres compagnies utilisaient plutôt d’autres essences plus solides, la Compagnie du Midi, soucieuse de favoriser l’économie régionale, se servait abondamment de traverses en pin.
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Train complet de citernes sur la ligne VFL entre Parentis et Ychoux |
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Une courte période de l’activité économique landaise verra l’utilisation de trains entiers de wagons-citernes pour l’évacuation des hydrocarbures du gisement pétrolier de Parentis-en-Born découvert et exploité à partir de 1954. Pendant quatre années, toute la production va être transportée par les Voies Ferrées des Landes, en contrat avec Esso-Rep, jusqu’à l'achèvement de la construction d’un pipeline entre Parentis et le port pétrolier du Bec d’Ambès, en Gironde. |
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Il faut deux locotracteurs série LT 10 à 12 pour tracter cette rame de wagons pétroliers à la sortie de Parentis |
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Train de marchandises à Soustons |
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Plus localement, quelques usines de bois ou les papèteries de Tartas et de Mimizan seront des clients qui utiliseront les services des VFL. Les matières premières à l’aller, les produits finis au retour. Les lignes rendront service à l’économie du département jusque dans les années 90 où la ligne Labouheyre-Mimizan fermera (1992) et celle de Laluque-Tartas passera sous gestion des VFLI (1998). |
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L'entrée de la papèterie de Mimizan |
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A Escource, une usine de bois utilisera le train jusqu'en 1969 |
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Entre temps, les VFL auront assuré la desserte des zones industrielles d’Ychoux et Labouheyre, les manœuvres en gare de Morcenx et Dax ou la traction vers des installations terminales embranchées (carburant pour la base aérienne de Mont-de-Marsan, plateforme d’automobiles neuves à Dax, silos à Tartas ou Haut-Mauco, usine de mobilier à Hagetmau …) avant de passer la main à VFLI. |
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Des produits chimiques pour la papèterie de Tartas |
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Un locotracteur des VFL assure la manoeuvre à Dax |
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