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Roquefort/Lencouacq-Jourets
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Une locomotive 020T avec une cheminée à réservoir d'escarbilles pour diminuer les risques d'incendies. On notera aussi la soute à charbon bisautée sur le côté de la machine ainsi que l'entonnoir de remplissage de la soute à eau entre les longerons du châssis |
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Pour cette ligne de Roquefort à Lencouacq, on lia la question des voyageurs à celle des marchandises. L'écartement de 0,75 m ne manque pas non plus d'originalité. La norme dans la région était la voie normale, parfois la voie métrique pour les tramways à vapeur. L'explication la plus plausible pourrait être l'opportunité d'achat de matériel industriel d'occasion Bavarois ou Prussien bien moins cher que du neuf. |
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La voie étroite partait de la gare Midi de Roquefort vers la droite, puis repiquait à gauche pour couper la ligne de Marmande et filer vers Arue, Lencouacq et Jourets |
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Une autre vue de la gare de Roquefort |
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Ouverte le 1er octobre 1907, cette ligne de près de 12 km, desservait de nombreuses stations permanentes ou facultatives. Elle fermera le 7 mai 1934 après 27 ans de services. |
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Ci-dessous, le tableau récap de l'historique de la ligne : |
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Les points kilométriques de la ligne : |
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L'avenue qui mène vers la gare de Lencouacq |
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Il existe quand même une réglementation de ces arrêts, qui est la suivante, extraite du réglement de l'exploitation : |
''Tout voyageur devant descendre à un arrêt facultatif doit en prévenir le chef de train au plus tard à la station qui précède ledit arrêt. Tout voyageur désirant monter à un arrêt facultatif doit se placer auprès du poteau indicateur et faire au mécanicien le signal d'arrêt en agitant verticalement un objet très visible, tel qu'un mouchoir le jour et une lanterne lorsque la nuit est tombée'' |
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Carte Roquefort-Lencouacq Jourets |
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Horaires d'août 1914 |
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Horaires de juillet 1928 |
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Horaires de l'hiver 1932-1933 |
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Les bâtiments représentant les stations étaient très modestes, et les arrêts facultatifs étaient matérialisés par un simple piquet. |
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La gare de Lencouacq-Bourg. La halle à marchandises est bien plus importante que le bâtiment réservé aux voyageurs |
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Si le trafic voyageurs périclite peu à peu, il connaît des pics de fréquentation lors des foires et marchés à Lencouacq et à Roquefort. Ces jours-là, les voitures voyageurs affectées à la ligne et totalisant 36 places à elles deux ne suffisent pas. La compagnie du CFEFL est donc autorisée à utiliser 2 fourgons munis chacun de 4 bancs à 5 places. Si cette mesure s'avère elle aussi insuffisante, il reste la possibilité d'affecter des wagons plats à hauts rebords, aménagés de garde-corps et de prolonges, et munis chacun de 4 bancs à 5 places. |
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Le 27 juin 1914 se produit un accident entre une automobile et le train n°2 qui, arrivant de Lencouacq, allait entrer dans Roquefort : |
La fiche de rapport de l'agent du train |
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Explications de l'agent du train (agrandissement) |
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Le réseau de Lencouacq devait se prolonger en 1926 vers le lieu-dit Jancouet d'où une bifurcation partait, d'une part à l'ouest vers le Petit-Menjoulic, de l'autre au nord-est vers le Poteau. |
Construite en 1926, la ligne de 0,60 m en pointillés devait être prolongée jusqu'à la gare Midi du Poteau en 1929 |
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En 1929, le tronçon manquant pour rejoindre la nationale n°10 d'alors à la gare Midi du Poteau (sur la ligne Langon/Bazas/Gabarret) était réalisé. Ces sections, appartenants à une association d'exploitants forestiers, étaient construites en voie de 0,60 m et classées en chemin de fer industriel. A ce titre, elles ne pouvaient servir à transporter des chargements payants provenant de tiers. |
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La voie de 0,75 m de Roquefort-Midi à Lencouacq-Jourets, prolongée par la voie forestière de 0,60 m vers le Petit-Menjoulic d'une part et le Poteau de l'autre |
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Comme de nombreuses petites lignes, celle-ci n'échappe pas au déclin. Les voyageurs se font rares car un service de bus existe désormais au départ de Lencouacq. La compagnie industrielle privée, exploitant la prolongation en 0,60 m, attire illicitement une clientèle de professionnels qu'elle n'a pas le droit d'avoir de par ses statuts et pratique des tarifs très bas. La compagnie du CFEFL doit se plaindre au Préfet pour faire cesser ces agissements. |
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La ligne de Roquefort à Lencouacq-Jourets ferme définitivement le 7 mai 1934. |
La ligne de Jancouet au Poteau perdure encore quelques années puis est déferrée en 1941. |
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Commentaires
1 Robert Le 12/05/2023
http://archeoferroviaire.free.fr/v31/spip.php?article1060
(qui cite votre travail)
2 Bernard Claverie Le 09/04/2020
Il manque probablement un travail cartographique des fournisseurs de cartes (Apple, Google, Michelin, etc.) permettant de représenter concrètement où passaient ces lignes et de leur donner ainsi une signification sur la cartographie actuelle.
3 devaux Le 15/07/2018
J'ai possédé Grand Cachen; il y avait-t-il une gare à Cachen ?
Merci
Jacques
4 martin bock Le 06/03/2011
5 Romain Le 06/03/2011
je suis un arrière arrière petit fils de Monsieur Labbé que vous mentionnez.
Bravo pour votre travail qui ne manque pas de m'intéresser.
6 marc guyet Le 17/09/2009